LE JOLI MOIS DE MAI

Nous avons eu le plaisir d’accueillir Viviane, la sœur de Rémy et Georges, leur père. Nous sommes allés avec eux rendre visite à la famille de Muras que nous avions rencontré en janvier. Cette fois nous avons emmené Vilson en ballade avec nous, il a donc exercé ses talents de traducteur franco-albanais.

Puis nous avons eu la visite de mon parrain Gilles, accompagné de sa femme Christine. Et oui, les marmottes haut-alpines sont sorties de leur magnifique vallée pour passer une semaine au pays des aigles. Ils ont assisté en spectateurs studieux à la dernière répétition de la pièce de théâtre de Molière. La troupe les Elfes d’Elbasan a joué une seconde fois la pièce que nous avons montée ensemble, à Shkodra.

Gilles a photographié quelques scènes typiques du pays, tel le poteau électrique raccordé "à la sauvage" qui orne chaque coin de rue des grandes villes.

En plus coloré mais moins amusant, les cages à oiseaux s’entassent les unes sur les autres avant d’être achetées et suspendues au-dessus d’une fenêtre.

Nous sommes allés au marché tsigane et y avons rencontré un vendeur de costume nous réclamant de le prendre en photo, voilà qui est fait !

Tout près de là, nous avons repéré une vieille bâtisse un peu délabrée mais tout de même charmante.

Dans les tas de fripes aux myriades de couleurs et de textures, Christine a trouvé la robe de princesse dont elle rêvait tant…pour finalement la laisser sur le stand, dommage !

Enfin, que ce soit dans la vieille ville de Berat ou dans les rues d’Elbasan, nos amis ne sont pas passés inaperçus. Les chaussures de montagne, aux lacets oranges pour Gilles, les cheveux un peu au vent et l’allure "sportive" de Christine n’ont pas laissé indifférents les Albanais stéréotypés qui croisent encore peu de touristes. Toutefois, les regards se portent aussi sur moi, femme enceinte sans complexe qui ne cache pas son ventre… mais si ça peut être agaçant, ça n’est jamais inquisiteur ou agressif.

Voilà, le dernier mois en Albanie commence, puisque je rentre en avion le 25 juin. La séparation va être difficile, même s’il me tarde de retrouver la famille. Les évaluations de fin d’année approchent, dernière ligne droite avant la soutenance du mémoire puis les vacances.

A tous de grosses bises.

Mirupafshim !

Mel